SYNOPSIS
La quête obsessionnelle d’un homme pour retrouver au Maroc la femme qu’il a aimée... Avec notamment Féodor Atkine et Jacques Weber, le premier film singulier d'un réalisateur hongrois, où le présent se mêle au passé et la réalité, au mirage.
À 50 ans, l’homme d’affaires suisse Victor Ganz dirige une florissante entreprise de bâtiment et de travaux publics, active dans le monde entier. Des irrégularités survenues sur l’un de ses chantiers au Maroc l’obligent à se rendre sur place, malgré ses réticences. Il connaît en effet la région, pour y avoir vécu des années auparavant – une période difficile de sa vie, qu’il a tenté d’effacer de sa mémoire. Mais à mesure que Victor retrouve des lieux familiers, les réminiscences l’envahissent. Un souvenir en particulier l’obsède : celui d’une femme autrefois aimée et brusquement disparue sans laisser de traces. Persuadée de l’avoir aperçue, il se lance dans une quête effrénée dans l’espoir de la retrouver. Négligeant peu à peu les motifs de son voyage, Victor est alors pris dans un dangereux engrenage, un labyrinthe où présent et passé s’entremêlent, et qui le mène aux frontières de la folie.
Porté par un beau casting d’acteurs francophones (Vlad Ivanov, Féodor Atkine, Jacques Weber, Djemel Barek), ce premier long métrage du réalisateur hongrois Balint Kenyeres prend la forme d’une longue errance existentielle, au rythme lent des équipées dans le désert marocain.