SYNOPSIS
De ses débuts dans l’Espagne franquiste à sa gloire internationale, un portrait tout en savoureuses archives du chanteur "latin lover" Julio Iglesias, qui a su allier pouvoir de séduction inné et habile neutralité politique pour s’envoler vers les sommets.
Il se rêvait gardien de but professionnel ou diplomate avant qu’un grave accident de voiture, survenu à la veille de ses 20 ans, ne rebatte les cartes de son destin. Cloué sur un lit pendant près de deux ans, Julio Iglesias s’éveille à la musique au cours de sa rééducation. En juillet 1968, à 24 ans, il remporte le concours de chant le plus couru d’Espagne avec son premier titre, "La vida sigue igual". Ses ballades ravissent alors la jeunesse sans déplaire au régime franquiste, qui l’autorise à voyager. Après avoir conquis l’Ancien Continent – entre sa quatrième place à l’Eurovision en 1970 et le succès des adaptations de ses chansons –, le crooner au regard de braise part à l’assaut du Pacifique et de l’Amérique latine, se produisant notamment dans le Chili de Pinochet ("Je chante pour le peuple", se justifie-t-il). Puis ce sera au tour des États-Unis, où il multipliera les collaborations mythiques (Diana Ross, Willie Nelson, Stevie Wonder…) et décrochera son étoile sur le Walk of Fame.